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Comment conduire sur la route au Panama ?

La célèbre Panaméricaine, principale route au Panama, et ses annexes : tout savoir pour découvrir de magnifiques paysages en toute sécurité.

En bref : Les routes au Panama sont majoritairement goudronnées et assez bien entretenues. Elles nécessitent tout de même une voiture un peu surélevée à cause des nids de poules qui se forment en partie à cause du climat. Privilégiez un véhicule type SUV ou 4x4 pour ne pas être limité dans vos déplacements.

Le Panama forme un pont entre l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud : l’isthme de Panama. Cette connexion de terre de 75 517 km², traversée de montagnes, de forêts tropicales et de rivières, est bordée au nord par l’océan Atlantique et la mer des Caraïbes, au sud par l’océan Pacifique. Traversée également sur toute sa longueur par une portion de la mythique Panaméricaine qui relie les deux Amériques en enjambant le Canal de Panama. Très réputée, la route s’interrompt dans l’immense province du Darién qui matérialise la frontière de l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud. L’interruption de la route est longue de 87 km et reprend son cours en Colombie pour relier Ushuaïa.

Les voyageurs du Réseau Solidaire parcourent à bord de véhicules (type SUV ou 4x4) la portion généralement composée d’une double voie qui longe la cordillère Centrale (chaîne montagneuse du pays) et qui pénètre au Costa Rica par la ville de Paso Canoas. Attention, les voitures de location ne peuvent pas passer les frontières du Panama. Les voyageurs empruntent les axes s’articulant autour d’elle pour découvrir les divers paysages qu’offre la route panaméenne : montagnes, mers, forêts, parcs nationaux.



Etat des routes


L’entretien général du réseau routier n’est pas des pires de la région d’Amérique centrale, au contraire, le road trip s’y prête à merveille !

La bande d’asphalte, la Panaméricaine, qui constitue l’axe principal est en général meilleure que les petites routes annexes. La route qui dessert le côté Pacifique, la péninsule d’Azuero jusqu'à Venao et ses plages de surf, est plutôt bonne. Toutefois, le climat tropical n'aide pas à les garder en bon état très longtemps. Cela dépend en partie de la période de l’année et de la saison des pluies. La route devient par endroits un champ de nids-de-poule qu’il faudra traverser avec grande prudence. D’où l’intérêt d’avoir un véhicule à la garde au sol surélevée !

Entre la région montagneuse de Chiriquí, qui culmine à 3 474 mètres d’altitude du côté de Boquete, au sommet du volcan Barú et les plages paradisiaques de Bocas del Toro, la route traverse la cordillère Centrale du pays. Les paysages sont à couper le souffle pour le passager. Le conducteur, lui, devra partager une route à travers les montagnes et les parcs nationaux avec des semi-remorques et faire preuve de plus d’attention.

Nous conseillons à nos voyageurs du Réseau Solidaire d’éviter de conduire de nuit, surtout en dehors des agglomérations, car les routes sont très peu voire pas du tout éclairées. Tous comme les piétons et par manque de trottoirs, vous croiserez des agriculteurs panaméens à dos de cheval (ou autres animaux) au bord de la route. C’est pour ces diverses raisons que la conduite en journée est recommandée !

Pour atteindre la ville portuaire de Cartí, port d’attache de l'archipel des San Blas (considéré comme un incontournable par la majorité des voyageurs du Réseau Solidaire ToutPanama), il faudra compter 2h30 de route en 4x4 depuis la capitale. La traversée de la chaîne montagneuse Serranía de San Blas et la forêt tropicale – pour ne pas dire jungle – qui séparent la province de Panama et la « comarca » Kuna Yala (commarque indigène) n’est pas de tout repos, et nécessite obligatoirement un véhicule doté de 4 roues motrices ainsi qu'un chauffeur Gunas.

Sur le chemin des San Blas, il ne sera pas rare de croiser un paresseux en bord de route. Des voyageurs ont même rapporté avoir observé un jaguar leur passer devant le nez… quelle chance !

Certaines portions de routes autour de Panama City sont soumises à un péage qui nécessite un badge électronique, le « Panapass ». Demandez-nous lors du briefing gratuit comment éviter ces tronçons pour ne pas payer un surcoût surprise à la fin de votre séjour.

Sachez qu’il y a des stations-services très régulièrement de Panama City jusqu’à David et autour des axes principaux, mais prenez tout de même vos précautions et ne soyez jamais au-dessous du ¼ de votre réservoir. Nous vous donnerons quelques points de référence en briefing selon votre itinéraire pour ne pas se trouver à court !

Ceci dit, avec une bonne voiture, une escapade sur la route à travers le Panama est un excellent moyen de sortir des sentiers battus, de parcourir et de découvrir le pays à votre rythme. Sans contraintes et sortant des circuits classiques voire moutonniers des agences de voyages ou tours-opérateurs !


Quel type de véhicule choisir ?


La réponse à cette question dépend évidemment de votre itinéraire, du nombre de voyageurs que vous êtes, du volume de bagages que vous transportez et de votre budget. Lorsqu’il s’agit d’enchaîner les kilomètres, ne négligez pas le confort ni la sécurité. 


Globalement, vous pouvez emprunter les routes et les pistes de terre ou de pierre avec un simple SUV. Cependant, il vous faudra beaucoup plus de patience et d’attention à certains endroits qu’avec un 4x4. Vous pouvez louer tout type de voiture : de la citadine compactes aux énormes 4x4, en passant par des SUV surélevés?

Enfin, le Panama est un pays dans sa grande majorité sauvage, la faune et la flore en sont la preuve et en font la beauté. Mais il faut penser que certains accès, par exemple aux plages ou aux comarcas et villages indigènes bordés de végétation luxuriante, ne sont pas forcément aménagés pour des véhicules autres que des SUV ou 4x4. Vous pourrez en louer facilement pour que votre voyage au Panama se déroule dans les meilleures conditions.

Conseil
Il est préférable d’organiser son itinéraire avant, par exemple en consultant le Forum ToutPanama et les carnets de voyage sur le Blog ToutPanama, afin de ne rien oublier, que ce soit les plages de sable fin sur la côte pacifique ou les Îles incontournables des Caraïbes… mais surtout pour trouver un juste milieu et faire de bons choix. En deux semaines, ayez bien en tête que vous ne pourrez pas découvrir le Panama dans sa globalité (vous reviendrez !).